dimanche 5 avril 2020

La Burbanche : l’éboulement de La Tufière en 1896





Les journaux de l’époque (voir ci-après) ont largement relaté le drame : quatre morts, sans qu’il soit nécessaire d’ajouter des commentaires.






Une source située au-dessus de la route dépose des concrétions calcaires qui forment une vaste « carrière » de tuf.



L’éboulement.



On aperçoit à gauche l’usine qui exploitait le tuf. Celui-ci était découpé à la scie, scie mue par la chute d’eau issue de la source e. Les moellons de tuf étaient utilisés pour la construction des grangeons ou même des maisons. Jusqu’à quatre ouvriers travaillèrent sur ce chantier.


 Délibération de la municipalité de La Burbanche du 25/10/1896
Suite de la délibération :

Cette catastrophe qui a coûté la vie à quatre victimes a jeté dans la vallée une masse de tuf et de débris arrachés au flanc de la montagne qui est évaluée approximativement à cent mille mètres cubes et qui recouvrent plus de deux hectares de terrain en coupant le chemin de fer de Lyon à Genève et le chemin de grande communication n°36. Le Bief de La Tuffière traversait précédemment ce terrain et versait ses eaux dans le lac des Hôpitaux. Actuellement son lit est comblé sur une longueur d’environ deux cents mètres et recouverts de dépôts dont l’épaisseur dépasse cinq mètres, les eaux barrées dans leur cours naturel se rejettent dans la direction de La Burbanche, grossies par les dernières pluies elles ravinent et transforment en lac nombre de propriétés privées et vont aggraver les inondations qui se produiront en aval sur le territoire des communes de La Burbanche et de Rossillon…

Suit une demande de secours exceptionnel à l’autorité de tutelle


Vers 1915 la Société Hydro-Electrique de La Burbanche installe une centrale qui fournit de l’électricité à une douzaine de communes proches. De nos jours une micro centrale est toujours en place.

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