Les ruines de Perrozet sont encore visibles dans une propriété privée, non autorisée à la visite, sur une éminence de l'ancienne commune de Saint-Bois.
La fortification qui existait "avant 1200" d'après l'historien La Teyssonnière, n'avait pas le statut de château mais celui de maison forte.
Elle fut longtemps considérée comme un arrière-fief dépendant du mandement de Cordon.
L'origine précise de cette fortification est inconnue.
Au moment où les moines de Saint-Rambert* édifiaient le château de Cornillon, dans les temps qui suivirent l'invasion des Hongres et la destruction de l'abbaye de Saint-Benoît de Cessieu* en 954, une première tour fut vraisemblablement construite avec un rôle de surveillance à l'angle nord-ouest du site.
Un carré défensif de faibles dimensions lui fut adjoint plus tard puis, dans le milieu du quinzième siècle, la famille de Longecombe fit construire la deuxième ceinture de murailles qui comportait à l'angle nord-est la tour maîtresse à base polygonale.
Perrozet appartint successivement aux familles de Longecombe (1321?, de Loras (1578) et de Lamar (1612).
En 1768, Claude Sauvage, conseiller-maître en la Chambre des comptes de Dôle, acquit les seigneuries des Marches, de Châtillonet et de Saint-Boys.
La maison forte de Perrozet et son domaine étaient alors détenus par le seigneur de Châtillonet et plusieurs autres propriétaires.
En 1743, Anne-Marie de Lamar, Dame de Perrozet, veuve de Victor de Bertrand, marquis de Thônes, faisait encore "élection de domicile en son château au dit Perrozet"!
La fortification qui existait "avant 1200" d'après l'historien La Teyssonnière, n'avait pas le statut de château mais celui de maison forte.
Elle fut longtemps considérée comme un arrière-fief dépendant du mandement de Cordon.
L'origine précise de cette fortification est inconnue.
Au moment où les moines de Saint-Rambert* édifiaient le château de Cornillon, dans les temps qui suivirent l'invasion des Hongres et la destruction de l'abbaye de Saint-Benoît de Cessieu* en 954, une première tour fut vraisemblablement construite avec un rôle de surveillance à l'angle nord-ouest du site.
Un carré défensif de faibles dimensions lui fut adjoint plus tard puis, dans le milieu du quinzième siècle, la famille de Longecombe fit construire la deuxième ceinture de murailles qui comportait à l'angle nord-est la tour maîtresse à base polygonale.
Perrozet appartint successivement aux familles de Longecombe (1321?, de Loras (1578) et de Lamar (1612).
En 1768, Claude Sauvage, conseiller-maître en la Chambre des comptes de Dôle, acquit les seigneuries des Marches, de Châtillonet et de Saint-Boys.
La maison forte de Perrozet et son domaine étaient alors détenus par le seigneur de Châtillonet et plusieurs autres propriétaires.
En 1743, Anne-Marie de Lamar, Dame de Perrozet, veuve de Victor de Bertrand, marquis de Thônes, faisait encore "élection de domicile en son château au dit Perrozet"!
*moines de Saint-Rambert (devenu Saint-Rambert-en-Bugey)- Saint-Benoit-de-Cessieu (Saint-Benoit dans l’Ain).
Proposition de restitution virtuelle
Daniel Loubier a réalisé un volumineux travail de recherches qui ne sera pas publié mais dont il donnera un exemplaire papier à ABIS sous forme d'un livre illustré. Il a fait parler ruines et archives pour proposer des images virtuelles de ce que pût être ce château au temps de sa splendeur.
ABIS est honoré davoir dans ses rangs des historiens amateurs de qualité.
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