Elle fait la fierté des habitants du Valromey et devient un lieu d’excursion et de rendez-vous.
A la stupeur générale, le 19 janvier 1914, on retrouve la croix en morceaux, gisant dans la neige victime d’un incompréhensible acte de vandalisme.
Après la guerre, une souscription publique est lancée pour la construction d’une croix métallique de 16 mètres de hauteur.
Le 29 mai 1920,commence la longue montée des éléments de la nouvelle croix. Il faut six voyages pour transporter la totalité des poutrelles au sommet du Grand Colombier.
Les éléments sont assemblés sur un socle de béton, de nouveau une croix domine le Grand Mollard.
La bénédiction par Mgr. Manier a lieu le 5 septembre 1920.
1923, la croix est victime d’une tempête et s’écroule à nouveau.
Elle est démontée, réparée et remise sur son socle.
Cette fois elle est solidement haubanée. On profite de l’opération pour enlever les pointes pyramidales.
Usure ou malveillance ? Toujours est-il, qu’en décembre 1966 une violente tempête de neige détruit la croix érigée 46 ans plus tôt.
Le maire de Virieu-le-Petit, Georges Lecestre, recherche désespérément des financiers pour la construction d’une nouvelle croix.
Finalement c’est le fabriquant de pneus « Firestone » qui finance la croix.
Les établissements Ramel de Belley réalisent les divers éléments ; l’entreprise Favre d’Andert-Condon assemble et dresse la nouvelle croix de cinq tonnes au sommet du Grand Colombier.
Les travaux sont achevés en août 1968.
En mai 1978 un détachement du 99e R.I.A. repeint entièrement la croix.
En 1910 l’écrivain Maurice Renard publie un roman de science-fiction intitulé « le péril bleu ».
L’intrigue se déroule au pied du Valromey et la croix du Grand Colombier y joue un rôle important.
(Voir l'article sur Maurice Renard)
Commentaires, corrections et informations sont les bienvenus.
Christian Perrais
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire